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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

En allant vers les Champs Andréots

En allant vers les Champs Andréots

En revenant d'une petite promenade sous la pluie dans ce secteur en bas de la Grande Fosse, qui descend jusqu'à la Carrière de la Colause vers le Coney et jouxte le Bois La Chèvre dans sa partie supérieure, je recherchais comment cette section s’appelait.

En vain. Rien sur Google, pas plus d'information sur le livre de l'Abbé Olivier. Un coup d'oeil lundi matin sur le plan cadastral. Un nom est inscrit.

Champs Andréots : de Andruatus, champs aux sillons courbés. Nom particulièrement bien choisi car tout le secteur est à flanc de colline. Mais bizarrement il n'y a aucune indication concernant les bois qui couvrent pourtant un secteur important. Entre les Blanfols au Nord, la Collause au Sud, plusieurs km² de forêts communales ne portent pas de nom à part ce terme Champs Andréots qui désigne certainement les terrains cultivés.

Coïncidence, Noël Jean mentionnait il y quelques heures le manque de renseignements sur bien des points touchant l'histoire de la commune.

Le seul livre que je connais est celui de l'abbé Olivier. Mais il s'arrête pour Les Voivres quelques années après sa séparation avec Bains les Bains. Il y a aussi le manuscrit de Marie Houillon qui apporte plus de détails sur l'époque récente. La Colause est également mentionnée dans les ouvrages sur le canal de l'Est et l'Etang de Bouzey.

Un village qui en 1847 comptait 895 habitants n'a presque aucune archive, aucune trace écrite.

Il y en avait certainement, au moins des états civils. Malheureusement beaucoup de documents stockés à la mairie ont pris l'humidité et ont du être perdus. Le reste est aux archives départementales. Il faut donc continuer à collecter les renseignements chaque fois que cela est possible et nous invitons encore une fois tous ceux qui peuvent le faire à partager leurs documents.

Dans le précédent article, nous relations que les habitants de la commune avaient accepté de se passer d'affouages pendant 4 ans pour payer la tour et le clocher de l'église.

Cà c'est le document connu. Le récit des travaux de la municipalité pourrait on dire. Jean Noël a raisonde de dire que ces fragments de textes soulèvent plus de questions qu'ils n'apportent de réponses. Les cartes officielles sont souvent biseautées et ne peuvent être bien interprétées qu'en déchiffrant des masses de documents relatant le quotidien.
Ainsi on ne sait si les habitants ont été contraints par le maire d'accepter cela. A cette époque il était facile de dire :

"-Tu n'est pas d'accord ! Au lieu de payer ton foncier en rebouchant les ornières des chemins tu verseras ton du en argent." ou bien

"-Non désolé cette année, à la ferme Ory, ils sont assez de monde pour les foins et les moissons."

Peut on  au contraire penser qu'animés d'une même ferveur, désireux d'avoir leur église à eux et de ne plus avoir à faire tous les dimanches et jours carillonnés le chemin menant à l'église de Bains les Bains, tout le monde se rangea derrière le conseil municipal. Heureuse commune, bénie des dieux où le maire aurait eu le consensus général. Une sinécure pour lui, un conte digne de Daudet. "Le clocher de Maitre Breton" .

 

 

En allant vers les Champs Andréots

La pluie
Paul FORT

 

La pluie tombe infinie. Les horizons s’enfuient. Où vont-ils ces coteaux, ces coteaux sous la pluie, qui portent sur leur dos ces forêts qui s’ennuient ?

Où donc est Andely, Andely-le-Petit ? Son coteau ? son château ? Je les voyais tantôt. Les horizons s’enfuient. La pluie tombe infinie.

Du côté des forêts qui donc réapparaît ? Ce géant, est-ce lui ? Est-ce toi, vieux château qui va courbant ton dos sous neuf siècles d’ennui ?

La pluie tombe infinie.

En allant vers les Champs Andréots
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B
Oui Bernard, la moyenne du cheptel, dans les années 1936, était de cinq à six vaches laitières, aux Voivres, hormis les hameaux, il y avait dans l'ordre: Fréchin, Chebillon, Moine et Didier (Clair Bois) Mougin Achille, Thieblemont Alfred, Morel Roger, Vilmont Paul, Morel Paul, Lambert Jean, Déprédurand Émile, Morel Henri, Vautrin Joséphine, Dautreville Georges, Dautreville Eugène et Dautreville Arsène, ce qui devait représenter environ quatre vingts laitières. Roger Morel dominant avec sept à huit laitières.
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L
D'accord mais toujours d’après les statistiques des laitières à moins de 2 000 litres par an. D’après les tables de préparations de rations de l'Inra du foin seul , à conditions qu'il ait été fauché avant épiaison et rentré sans être mouillé ne pouvait permettre que 10 litres par jour. Seul le maïs, les tourteaux protéinés et les aliments spécial vache laitière peuvent apporter le surplus.
B
je crois me souvenir que Monsieur Élie HOUILLON, agriculteur à la Grande fosse possédait des pâtures aux champs Andreots, lors des vacances scolaires, les gamins Broggini étaient occupés au gardiennage des cinq vaches en cet endroit, c'était relax, on ne parlait pas de séjour à la mer à cette époque.
Répondre
L
C'est possible puisque Bernard Houillon exploite toujours ces champs. Très intéressant le nombre de vaches. Je n'ai pas pu retrouver mais je crois que la superficie moyenne d'une ferme vosgienne était de 3 hectare avant 14.