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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Grisailles, orages et pluies

Grisailles, orages et pluies

Beau du jeudi ne va pas au dimanche. une fois de plus le vieux dicton va se vérifier. Après une dissipation des brouillards vers 7 heures du matin jeudi, ceux ci sont revenus en force jusqu'en milieu de matinée.

Evaporation, recharge des nuages, condensation et pluies nouvelles jusqu'à ce que le cycle s'arrête.

Un petit tour au jardin, piocher dans la gadoue n'est pas très glamour mais si on ne fait pas au moins semblant de bousculer l'herbe, elle va tout envahir. En plus çà donne l'impression d'être utile. Il faudrait pouvoir faire la même chose avec les nuiseux, à la pioche, à la faux.

Tel le Roi de la Cour des Miracles fauchant les chevaliers du guet devant Notre-Dame de Paris. Les bons procédés se perdent. Maintenant on colle une banderole "Faut pas fermer" et on a fait son devoir .

Plus civilisé, mais totalement inefficace. Le mauvais temps, c'est comme les impôts, le pauvre peuple a toujours connu çà.

J'ai souvenir de 1983, ou pendant deux mois il n'y eu pas un jours sans pluie. De 1976 qui caricatura à jamais le cultivateur se remplissant les poches avec l'impôt sécheresse.

Plus loin de nous les archives parlent de l'année terrible 1816, où le préfet écrit à Paris pour lui signaler que les vosgiens mangent de l'herbe.

Le mauvais temps a toujours existé mais les climatologues et les O M G parlent d'un doublement des catastrophes naturelles provoquées par le réchauffement climatique. Il faut s"attendre en moyenne à des phénomènes de plus en plus violents.

Quand ces jours ci, Diana se lamente sur son jardin ravagé par la grêle, quand un cultivateur déplore des dizaines d'hectares de cultures dévastées, quand plus de 700 communes en France ont eu les pieds dans l'eau, certains disent qu'il ne faut pas parler de catastrophe naturelles mais culturelles, causées par les actions de l'homme.

Dans nos pays occidentaux nous sommes tous peu ou prou émetteurs de carbone. Mais alors qu'une partie de la population essaie d'être plus vertueuse, une autre partie, souvent composée de ceux qui ont le pouvoir, semble avoir tout intérêt à polluer ou à voter des lois qui encouragent cette pollution.

Le feu vert à des herbicide tueurs d'abeilles.

L'approbation du nucléaire à tout prix.

L'interdiction du bio dans les cantines scolaires.

La fermeture de collèges avec en corolaire l'augmentation des trajets en bus pour les enfants.

La centralisation des institutions avec les nouvelles grandes régions entrainant là aussi une explosion des déplacements.

Peut-être qu'un jour Diana ne tempêtera plus en voyant son jardin dévasté :

"-Grêle de merde " mais " Lois de merde"

Grisailles, orages et pluies
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N
« Plus loin de nous les archives parlent de l'année terrible 1816, où le préfet écrit à Paris pour lui signaler que les Vosgiens mangent de l'herbe. »<br /> ► Pas étonnant, nos voisins Suisses aussi.<br /> Les Suisses contraints par la météo à manger de l'herbe ("La Tribune de Genève"-30.03.2015)<br /> [ Étude Il y a deux siècles, l'Europe a vécu sa dernière grande famine suite à l'éruption d'un volcan indonésien qui avait largement refroidi le climat.<br /> L'université de Berne convoque une conférence sur le climat avec nombre d'experts internationaux.<br /> Cette disette avait été déclenchée par l'éruption du volcan Tambora en Indonésie en 1815, qui a refroidi le climat en maints endroits de la planète. Une conférence réunissant des historiens et des climatologues internationaux à Berne se penche sur le phénomène.<br /> L'explosion, le 10 avril 1815, du Tambora sur l'île indonésienne de Sumbawa avait fait 70' 000 morts. D'énormes quantités de particules fines et de gaz avaient été projetées dans l'atmosphère, causant un refroidissement du climat. En Europe de l'Ouest et centrale ainsi que dans le Nord-Ouest des Etats-Unis, l'année suivante entrait dans les annales comme celle «sans été».<br /> Météo maussade<br /> Les mois d'été, la température se situait entre 2,3 à 4,6 degrés en-dessous de la moyenne, écrit l'Université de Berne. La Suisse orientale, notamment, a connu une famine causée par le temps humide et froid. A l'instar du bétail, beaucoup de désespérés étaient contraints de manger de l'herbe.<br /> Les causes et les conséquences de la plus forte éruption supposée survenue depuis 7000 ans sont discutées du 7 au 10 avril à l'Université de Berne. Comme l'explosion et ses suites sont exceptionnellement bien documentées, elles servent de référence pour des modèles climatiques et des hypothèses scientifiques.<br /> La conférence réunit aussi des historiens spécialisés dans les réactions sociales et politiques à cette catastrophe naturelle. Le 8 avril, un débat public se penchera notamment sur la question de savoir comment le monde en général et la Suisse en particulier géreraient une telle crise. ]<br /> ► A noter : certains(e)s prétendent maintenant qu'ils la fument.
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L
Ou c'est cela le Krakatoa je crois. Plus près de nous l'explosion du Mont Saint Helen fit se vérifier le dicton pour la Saint Médard à quelques jours près. La pluie est venu le dimanche où le pape faisait la messe à Paris en plein air au Bourget et dura jusqu'à mi-juillet