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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

CÉRÉMONIE 72 ÈME ANNIVERSAIRE DU MAQUIS DE GRANDRUPT (Le 04/09/2016)

Le 04/09/2016

Cérémonie du 72ème anniversaire du Maquis de Grandrupt, en présence de la Balneènne, Harmonie du Val de Vôge et d'une délégation du SAS britannique. 9H15: cérémonie religieuse puis patriotique à Grandrupt devant le mémorial. 11H15 : Cérémonie à Hennezel devant le mémorial des Abbés Mathis et Marion. Et à 12H15 : Cérémonie patriotique devant le monument aux morts à Bains les Bains.Ouvert à tous

Adresse

RD 40

88240 GRANDRUPT DE BAINS

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N
En parcourant le Net, on arrive à trouver quelques témoignages qui viennent éclairer (un peu) cette période noire se déroulant à une certaine proximité des Voivres sans, apparemment, vraiment les concerner, que ce soit de près ou de loin.<br /> - Dans « Un Français ordinaire dans la "drôle de guerre" Guerre 1939 – 1945 », Monsieur Guy Robert témoigne (§ 51 et suivants) de sa présence au Maquis de Grandrupt... puis de sa fuite.<br /> http://ea58.free.fr/MichelElBaze/complements/ROBERT-Guy.html<br /> Sans rien ôter au courage de ceux qui se sont rendus aux troupes allemandes pour éviter de possibles représailles exercées contre les habitants du secteur, je relève, une fois encore et malheureusement, cette sorte d'amateurisme des maquisards et de leurs chefs.<br /> - Dans le dossier d’un cheminot mosellan<br /> http://www.archives-historiques.sncf.fr/pdf/0743LM0001-001.pdf<br /> on apprend aussi (page 4) que la milice française a secondé la Wehrmacht dans l’attaque du Maquis.
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L
Oui s'il y avait comme à Fontenoy le Château un club d'histoire j'en aurais parlé.
N
Bon, j'ai tout faux. Moi qui imaginais (étonnant avec le recul car vous en auriez parlé) déjà un club histoire aux Voivres, je réalise, après quelques recherches, qu'il s'agit du "Club Histoire", ce qui n'a, évidemment, rien à voir, ce qui rend mes 2 ou 3 questions absolument ridicules..
L
Non c'est le catalogue de vente par correspondance
N
S'agit-il du Club d'histoire des Voivres ? « Non ils vendent la version papier.» : ben, çà alors...
L
Effectivement Itzhak Katzenelson est cité dans votre lien. Cela correspond tout à fait au résumé du Club Histoire.
L
Non ils vendent la version papier. En fin de compte les premiers camps en France existaient dés les années 30. Pour les apatrides, les républicains espagnol. Tout était en place pour permettre les arrestations de masse qui ont suivi l'arrivée des allemands.
N
Oui, selon certains documents, Vittel était la première station d'un chemin de croix passant par Ecrouves, Drancy pour aboutir à Auschwitz.<br /> http://www.ajpn.org/internement-camp-de-vittel-215.html<br /> Par « sortir "Journal du Camp de Vittel" », faut-il comprendre qu'il est (ou va être) mis en ligne ?
L
A propos d'histoire le club histoire vient de sortir "Journal du camp de Vittel" de Yitzhak Katzenelson qui a en fait été pour certains une annexe avant la déportation
N
- Siegmaringen ne fut qu'un contretemps qui a amené l'écrivain à y séjourner en attendant un visa pour le Danemark.<br /> - Si on regarde bien la ponctuation, je parlais, moi aussi de Céline<br /> https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_C%C3%A9line<br /> qui a été jugé puis amnistié pour finalement être retiré, en 2011 (l'affaire avait fait grand bruit) d'une liste de personnalités "dignes" de célébrations nationales.<br /> Il (me) semble donc bien que l'Histoire a, quelque part, jugé mais sans pouvoir, évidemment, réparer les souffrances endurées. Ce n’est d’ailleurs pas, à mon sens, son rôle. Elle dit, décrit, prouve, documente, rétablit, mais ne répare, en aucun cas, les préjudices moraux subis.
L
L'histoire n'a rien jugé puisque De Gaulle nomma un certain Papon ministre de l'intérieur, puisqu'il fallut des dizaines d'années pour faire le procès Barbie. Ceux qui ont souffert voulaient oublier et les bourreaux se sont faits oublier
L
Pardon je parlais du Céline qui est parti à Siegmaringen à un moment où pour tout homes de bon sens les carottées étaient cuites pour la milice
N
En raison de sa brièveté, je ne comprends pas très bien le sens du commentaire mais, en effet, lors de la Libération, la Milice fut déclarée dissoute par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), par l’ordonnance du 9 août 1944 relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental (article 10) ; cependant :<br /> - il est de notoriété publique que la plupart des miliciens étaient assez "jusqu'au-boutistes" ce qui expliquerait leur "durée" et le fait que peu d'entre-eux ont fait preuve de repentance,<br /> - même si cela commence à "sentir le roussi", des miliciens paradent encore à Nancy jusqu’au 2 septembre et on nous dit bien que beaucoup « s’enfuient dans les Vosges »... où ils auraient pu, peut-être, continuer à perpétrer leurs exactions,<br /> www.estrepublicain.fr/actualite/2014/09/05/nancy-ultime-refuge-des-collabos<br /> - « en septembre 1944, Klaus Barbie se trouve précisément dans les Vosges. Le 5 septembre, sa présence est attestée à Bruyères avec de nombreux membres de la Sipo-SD de Lyon : le SS-Obersturmbannführer (lieutenant-colonel SS) Werner Knab, les sous-officiers Harry Stengritt et Krüll, des collaborateurs du PPF avec à leur tête Marcel Bergier et Charles Marandin, ainsi qu'une centaine d'auxiliaires français. Le 8 septembre, Barbie se rend à Rehaupal avec l'objectif de localiser un maquis. » Des miliciens font vraisemblablement partie de la centaine d'auxiliaires français évoquée dans le procès Barbie,<br /> - quant à Céline<br /> http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20110329.OBS0455/celine-vu-par.html<br /> l'Histoire jugera, pardon...a déjà probablement jugé.
L
Je me demande toujours comment on peut être milicien en septembre 44. C'est là que la lecture de Céline prend tout son sel.