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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Fermeture de collèges

Fermeture de collèges

«C’est certainement le dossier le plus compliqué de ma mandature. Nous avons choisi une démarche d’anticipation plutôt que d’attendre que l’Education nationale nous conseille de fermer un établissement. » C’est en ces termes et l’air grave que François Vannson, le président du Conseil départemental, entouré pour l’occasion de Nathalie Babouhot, vice-présidente en charge des collèges, Véronique Marcot, vice-présidente en charge des travaux et Damien Parmentier, directeur général des services, a annoncé ce vendredi matin lors d’une conférence de presse la fermeture à la rentrée 2017 de trois collèges sur les 42 que compte le département : Darney, La Bresse et Granges-Aumontzey. Des établissements qui fonctionnaient, enfin pour les deux premiers, en double site, respectivement avec Monthureux-sur-Saône et Cornimont. Les élèves de Granges-Aumontzey devraient quant à eux être invités à rejoindre la structure voisine de Corcieux.

Ces fermetures font suite à une vaste étude menée depuis plus d’un an par les services du Département concernant plusieurs domaines : les effectifs bien entendu qui ont sensiblement chuté (en trente ans, on est passé de plus de 22 000 collégiens à 15 000 en 2015), mais aussi la vétusté des bâtiments, la problématique d’aménagement du territoire, les enjeux de la ruralité et de la mixité sociale.

La proposition de ces fermetures sera faite le 14 juin prochain au préfet des Vosges dans le cadre du CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale).

D’autres fermetures ou aménagements devraient rentrer en vigueur cette fois à la rentrée 2018, puisqu’une nouvelle analyse de la situation sera réalisée au cours de l’année 2017. Elle concernera cette fois la couronne spinalienne et déodatienne, mais aussi le secteur Ouest (Liffol et Châtenois). Une réflexion sera également menée sur les secteurs limitrophes : la Haute-Saône pour le Val-d’Ajol et Bains-les-Bains, la Haute-Marne pour le collège de Lamarche. « Nous voulons aller plus loin. Nous voulons veiller à offrir les meilleures conditions d’enseignement à nos collégiens, car le pendant de cette réforme est le collège du futur », soutient encore le président du Conseil départemental. Quèsaco ? Un lieu où l’on « o ffre une mixité pédagogique et sociale dans des établissements de qualité et en état, de meilleures conditions d’accueil notamment pour les personnes souffrant de handicap et un enseignement tourné vers le numérique », précise quant à elle Nathalie Babouhot, tout en insistant sur le fait que les économies « pas chiffrées pour le moment » seront réaffectées toujours dans les collèges, et que le budget (7,7 millions d’euros de fonctionnement et 14 millions d’investissement) restera le même. « Le but n’étant pas de faire des économies », mais de réaliser notamment des travaux estimés pour la période 2016-2024 à plus de 10 millions d’euros.

Séb.C.

Vosges Matin

Fermeture de collègesFermeture de collèges

On a tous vu la mollesse avec laquelle Mr François Vannson, le président du Conseil départemental, défend la maternité de Remiremont sans jamais soulever le vrai problème, à savoir que les assertions de L'ARS, prédisant une augmentation de la population du bassin d'Epinal sont fausses.

Le bassin de Remiremont draine une partie des naissances de la Haute Saône où la population va augmenter de 10 % dans les 30 prochaines années. Il ne va pas connaître une baisse importante de ses naissances.

Dans le même temps, la population d'Epinal baissera elle aussi.

Ce n'est pas en pleurant, mais en dénonçant les chiffres avancés par l'ARS que Mr Vannson aurait du défendre la maternité de Remiremont.

Maintenant c'est les mêmes lamentations inutiles, on brasse l'air en prétendant nous défendre mais çà s'arrête là.

En 2018 ce sera le tour du collège de Bains les Bains. Il sera inclus dans la deuxième fournée.

Hasard ou préméditation de personnes qui semblent faire preuve de clairvoyance uniquement pour sauvegarder leurs intérêts à long terme.

En 2018, la Com Com du Val de Vôge ne sera plus. Son plus ardent défenseur Mr Michel Fournier aura t il alors le droit de monter au créneau pour défendre son collège. ?

Qui d'autre que lui sera capable d'effrayer les nuiseux en lançant son cri de guerre :

"-Faut arrêter. On marche sur la tête ! "

Notre Com Com va arriver pour son mariage avec celle de l'agglomération d'Epinal en tenue très légère. Si çà continue, se sera même le nu intégral.

Foule esclave, foule debout, hommes debout défendons le collège de Bains de Bains, préservons la vie du Val De Vôge.

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N
« le collège du futur » : j'ai déjà entendu quelque chose comme cela dans une vie antérieure.<br /> Pour réaliser des économies qui ne seront jamais chiffrées, n'est-ce pas à lui-même que le Conseil départemental devrait s'appliquer une cure d'amaigrissement ?<br /> J'ai beau, à l'occasion, apprécier le nu intégral, j'imagine que les hiérarques de l'ARS et de l'Education nationale doivent se frotter les mains de voir que certains "notables" départementaux (dont il faudrait savoir si cela fait bien partie de l’attribution de leur mandat) montent d'eux-mêmes vers l'échafaud sans grande résistance.<br /> Cela fait longtemps que l'on « marche sur la tête ». Bon courage à la Com Com du Val de Vôge mais la marche à la mort me semble, hélas, bien planifiée.
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