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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...

On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...

Tout le monde connait la suite de la ritournelle, pas la peine de la terminer. Malheureusement, cette soirée n'est pas le résultat d'un match de foot Les Voivres contre Gruey les Surances. Il n'y a jamais eu de rencontre entre ces deux communes pour la bonne raison qu'il n'y a jamais eu la possibilité d'aligner deux équipes un tant soit peu compétentes. A Les Voivres, tout le monde quelque soit son parti, pouvait se déclarer satisfait : un candidat ayant la majorité au niveau de la commune, l'autre à l'échelon national. Pour la même raison, on pourrait dire que ce soir personne n'a gagné car le futur président risque d'avoir bien du mal pour dégager une majorité à l'assemblée après les élections législatives. Être élu grâce à un vote républicain ne doit pas faire oublier à Monsieur Emmanuel Macron qu'une partie de ceux qui ont voté pour lui n'approuve pas forcément son programme. En 2001 ce ne fut pas le cas.

Pour la plupart ce choix n'aura été qu'un vote de barrage, pas de conviction. Celle qui a le plus pâti dans cette histoire, c'est la démocratie. Que dire d'une élection présidentielle où sur 11 candidats, un était mis en examen, une autre trainait des casseroles ?

Sans être Madame Irma nous savons tous que si la même politique du chacun pour moi se poursuit, les partis de l'opposition vont  remporter encore plus de suffrages à la prochaine élection et sans aucun doute  la gagner.

Dans les heures qui suivent, Mr Macron devra prendre à bras le corps un des plus grand problèmes de notre pays : le nombre de chômeurs et de laissés pour compte qui entre deux mandats ne cesse de croître depuis des décennies.

Il ne suffit plus de prendre quelques mesurettes qui permettront de noyer le poisson et de trainer jusqu'à ce que l'on refile la patate chaude à son successeur.

Le président devra aussi faire appel au bon sens et à la générosité des français pour qu'ils comprennent que les compétences et les différences de chacun, quelque que soit ses origines, ses convictions, l'endroit où il vit, sont une richesse pour le pays. On ne peut construire sur la haine et la peur de l'autre, sur la discrimination et l'inégalité.

De même il ne devra pas sous estimer la rancoeur de nos ruraux abandonnés par tous nos bons maîtres. Leurs votes pour un changement est avant tout un appel au secours. Peut on demander à une personne qui se noie de ne pas se raccrocher au premier venu qui prétendra la sauver ?

Ce sont les politiciens qui tuent la démocratie française. Elle ne se portera pas mieux si un autre copain arrive au pouvoir. Dans ce cas le peuple sera encore et toujours le perdant. Et quand le changement que les ruraux appellent par leurs votes se produira, il sera trop tard pour la sauver.

Alors,  les lourdes bottes résonneront dans nos rues au petit matin.

On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
On a gagné les doigts dans le nez, ils ont perdu...
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B
Ce qui demeure évident, c'est que la vie politique française vient d'entamer un nouveau cycle, gauche et droite traditionnelles, c'est fini. Espérons que, durant son mandat,, nous n'aurons pas à subir un incident financier gravissime comme le krak des banques italiennes.
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J
Tout à fait exact, mon Ancien et pourvu que la suite de la chanson ne vienne jamais à l'ordre du jour.pour nous tous.
J
Les Français voulaient du changement. Ils en ont ! Avec un Président de la République de 39 ans, voilà un bel exemple pour les jeunes. Quoiqu’on en pense, il a "bien mené sa barque". Puisse-t-il mener aussi bien celle de la France.<br /> Pour le bon sens, notamment celui des politiciens, on repassera. Entre ceux qui veulent une part du gâteau en offrant ouvertement mais honteusement leurs services " intéressés" et ceux, haineux, revanchards, méprisants, il va, en effet, avoir fort à faire. De Mélanchon particulièrement aigri à un Baroin, le Président des Maires de France, que je connaissais pour "brouter à tous les râteliers" mais pas aussi ouvertement apôtre de l’exclusion, en passant par tous les autres habitués de la « politique politicienne », le nouveau Président élu, loin d’être – hélas - celui de tous les Français, va devoir faire preuve de discernement et se garder de ses ennemis comme de ses amis.<br /> Je n’ai pas voté pour lui ni d’ailleurs pour la Dame au plafond de verre. En raison de son brillant parcours qui peut laisser poindre des défauts certes mais qui peuvent devenir tout autant des qualités, de son jeune âge suscitant de belles espérances, de son aisance – me semble-t-il - à tirer des leçons immédiate de ses erreurs, je lui souhaite néanmoins bonne chance, pour lui bien sûr, mais aussi pour nous et pour la France !
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