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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes

Mémorial du maquis de Grandrupt de Bains

Mémorial du maquis de Grandrupt de Bains

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes

Mr Maurice Pierre, mémoire vivante du maquis avec à ses côtés le colonel Boban accueillaient au Mémorial du maquis de Grandrupt de Bains les personnes venues faire une marche en souvenir de la tragédie qui s'est déroulée en ces lieux le 7 septembre 1944.

Mrs Thomas, ancien du maquis et Brégier

Mrs Thomas, ancien du maquis et Brégier

Mr Brégier, porte-drapeau au 14 juillet à Bains les Bains

Mr Brégier, porte-drapeau au 14 juillet à Bains les Bains

Mr Thomas de Monthueux sur Saône est originaire de la Chapelle aux Bois, ses parents cheminots ont tenu la gare pendant 20 ans.

Réfractaire au STO il est recruté par Mr Hellinger d'Uzemain pour le maquis. Déjà sa famille était entrée dans la résistance. Son père faisait parti d'une chaîne de passeurs et mettait dans le train pour Belfort les prisonniers évadés que lui envoyait Mr Verly, le directeur de l'usine Dorget de la Forge de Thunimont.

C'est donc tout naturellement que le moment venu il s’enrôle.

Il est fait prisonnier quand les allemands attaquent après le deuxième parachutage.
Parqué dans un premier temps dans le champ en face de l'actuel mémorial, il passe la nuit emprisonné dans la salle d'école en attendant d'être amené à La Vierge au siège de la Gestapo d’Épinal.

Après 4 à 5 jours, il est envoyé à Schirmeck avec les groupes de Charmes, Senones, La Petite Raon.

Ce sera ensuite le départ pour Dachau et le transfert dans un Kommando : Muhldorf.

Là plus de 10 000 hommes étaient chargés de construire une usine souterraine destinée à la fabrication des Messerschmitt me 262.

400 mètres de long, 85 de large, 35 de haut, le tout enterré et protégé par 5 mètres de béton.

Il évoque les bétonnières alimentées jours et nuits par des équipes de 50 hommes, les camarades morts d'épuisement en portant les sacs de ciment.

Arrivés avec son groupe à 160, ils sont 44, quand le 3 mai, les américains les délivrent.

Ceux ci vont découvrir 28 000 cadavres dans la fosse commune.

Après avoir réquisitionné un camion, il revient directement en France avec ses compagnons de captivité.

Les prisonniers étaient d'abord parqués dans ce champ en face du Mémorial.

Les prisonniers étaient d'abord parqués dans ce champ en face du Mémorial.

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes

" Vous écrivez un article ?

- Oui

- Alors, écrivez, Résistons, encore et toujours.

-No passaran !

-C'est cela ! "

Dialogue avec une marcheuse.

Le devoir de mémoire permet aussi de rester debout.

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
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Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes

Si le premier parachutage s'est fait dans de bonnes conditions lors du deuxième le vent entraine des parachutes au loin et dans les arbres. La jeep des commandos anglais s'est posée sans dommage et ils peuvent démarrer aussitôt.

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes

Le maquis de Grandrupt de Bains a été attaqué dans les bois de la commune où il s'était implanté. Il était en grande partie composé d'hommes de la région dont beaucoup habitaient le canton de Bains les Bains. un grand nombre d'entre eux est mort en déportation.

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
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Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
Le maquis de Grandrupt

Depuis la fin de l'année 1943, par contact de proche en proche, la Résistance avait créé une véritable organisation militaire.

Les hommes qui la constituaient avaient de 17 à 45 ans en général ; ils étaient souvent des réfractaires au STO ou avaient eu maille à partir avec ceux qu'ils appelaient « les doryphores » . Quelle que soit la raison évoquée, ils étaient tous des patriotes nés dans des familles où la 1ère guerre mondiale avait laissé un souvenir amer. S'y ajoutaient de petits groupes constitués de longue date, à l'image des Scouts de Mirecourt.

L'organisation était du modèle sizaine (6 hommes), trentaine et centaine, une centaine étant constituée de 4 trentaines soit environ 130 hommes si l'on tient compte de l'encadrement.

Tous ces hommes devaient se réunir par petits groupes en un lieu prévu de longue date dès réception d'un message émis par Radio Londres, message de préalerte à 13 heures et confirmation à 19 heures.

Le 27 août 1944, tous ces hommes entendent le message attendu: « L'impératrice a des cors aux pieds ».

De ces points de ralliement, les hommes sont pris en charge par des camions mis à disposition par une population tout à la cause de la résistance, et dirigés vers Grandrupt où rapidement le maquis s'organise.
Les Allemands étant en retraite, on ne prend aucune précaution et la maquis prend l'aspect d'un camp militaire en rase campagne9« on aurait pu se croire à la foire de Poussay avant la guerre, aucune prudence».

Il semble que ce maquis ou tout au moins certaines centaines disposent d'un armement conséquent à la suite d'un récent parachutage ; la veille, le 6 septembre, avait eu lieu le parachutage d'un groupe du S.A.S. avec du matériel comprenant 2 (ou 3 ?) Jeep.

Le 3 septembre 1944, le maquis reçoit l'ordre de se déplacer en forêt du Morillon, située au nord de la Haute-Saône entre Hennezel et Pont-du-Bois; il y reste quatre jours jusqu'au 6 septembre 1944.

Le 5 septembre avait vu les premières arrestations du maquis de Grandrupt ; en effet, la Gestapo de Lyon s'était repliée sur Gérardmer et s'intéressait depuis quelque temps à ce maquis, probablement à la suite de dénonciations.
Ce sont deux officiers de liaison qui seront donc arrêtés en premier, Noirtin et Rozot.
Noirtin sera fusillé et son corps sera retrouvé en septembre 1945 près de la Roche du Diable où une stèle a été érigée en bordure de route.
Selon certains témoignages, l'attitude de Rozot est ambigüe: on le verra en effet en grande discussion avec les allemands lors de la reddition du maquis, et également en cours de captivité. Pour d'autres, au contraire, il aurait évité une attaque dévastatrice des forces allemandes obtenant la reddition du maquis et la promesse de traiter les maquisards en prisonniers de guerre, promesse qui ne sera pas tenue10.

À la suite de ces arrestations, le maquis retourne à Grandrupt et certains diront : « On retourne dans la souricière. »
En effet, le maquis sera attaqué par les forces allemandes le 7 septembre 1944 au matin.
La défense s'organise, mais elle sera de courte durée.
Rapidement, les autorités allemandes posent un ultimatum : ou le maquis se rend, ou les habitants de Grandrupt et de Vioménil seront fusillés et les maisons rasées. Promesse est faite aux maquisards de les traiter en prisonniers de guerre.
Pour les maquisards dont beaucoup sont originaires de ces villages, le choix est fait, ils se rendent.
Il y aura 214 maquisards arrêtés à Grandrupt (216 pour certains11, et 213 pour d'autres), qui ne seront malheureusement pas traités comme des prisonniers de guerre et seront pour la plupart transférés à Dachau.

In Wikipédia

Témoignage de Munier André :

"Les maquisards sont venus chercher Mr Gabriel Alexandre à Les Voivres, alors jeune médecin ou encore étudiant en médecine. Se trompant de route, ils empruntèrent le chemin rural de la Basse des Orges et leur voiture finit dans le pré. Mrs Bastien, cultivateurs, qui les sortirent de là avec leurs bœufs leurs reprochèrent de circuler avec le drapeau du maquis fixé sur leur véhicule".

La fille de l'écrivain présentait ce livre à la journée du livre de Fontenoy le Chateau et au Mémrial

La fille de l'écrivain présentait ce livre à la journée du livre de Fontenoy le Chateau et au Mémrial

Le 7 septembre 1944, les Allemands attaquent cette fois directement le maquis de Grandrupt-de-Bains. 216 maquisards sont faits prisonniers à la suite de l’arrestation, quatre jours plus tôt, du capitaine Rozot et de son adjoint lors d’un barrage de contrôle allemand, alors qu’ils remontaient au camp. Des brassards FFI sont trouvés dans leur voiture, et les deux officiers sont immédiatement emprisonnés pour être vigoureusement interrogés à Gérardmer. A la suite de quoi, le 7 septembre au matin, un fort contingent d’infanterie allemande ouvre le feu aux environs de Vioménil et passe à l’attaque. Depuis la disparition du capitaine Rozot, c’est le capitaine Arnould qui a pris le commandement, secondé par le lieutenant Poirot. Devant l’attaque allemande, il doit préparer le repli. Un messager, venant de Vioménil, est envoyé par le commandant des deux compagnies de la Wehrmacht. Il est porteur d’un papier qui émane du capitaine Rozot, prisonnier, demandant la reddition du maquis et disant que tous les FFI seraient traités comme « des prisonniers de guerre », mais que, faute de reddition, les représailles seraient terribles : le camp serait bombardé, les villages de Grandrupt et Vioménil détruits et leurs habitants fusillés. Les maquisards déposent alors les armes et sont arrêtés. Cependant, une centaine d’hommes réussit à s’échapper dans les bois voisins. Le soir du 7 septembre 1944, les maquisards arrêtés arrivent en camion à la prison de la Vierge, à Epinal. Ils repartent le 10 septembre, en train cette fois, dans des wagons verrouillés pour Schirmeck, le KL Natzweiler étant en cours d’évacuation. Ils quittent ce camp le 16 septembre, entassés dans des camions, à destination de l’Allemagne, via Strasbourg et le pont de Kehl, jusqu’à Gaggenau. Début octobre 1944, ils sont transférés à pied jusqu’à Rastatt. A la mi-octobre, le groupe se scinde, et une grande partie des maquisards du Grandrupt part au KL Dachau. Pour ceux restés à Rastatt, un nouveau transfert a lieu le 2 décembre 1944 vers Haslach où ils sont affectés à la carrière du Vulkan, puis début avril au camp du Sportplatz. Ils travaillent à l’installation d’une usine souterraine, pour une filiale de Daimler-Benz. Le 14 avril 1945, les survivants font partie de la colonne d’évacuation vers Offenburg.

Les commando anglais plus aguerris et qui n'étaient pas concernés par les menaces de représailles ont réussi à traverser l'encerclement.e

Maquis de Grandrupt de Bains : une histoire d'hommes
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Les anciens de Dachau

Les anciens de Dachau

Le lieutenant-colonel Boban, président de l'amicale du maquis, s'est adressé à la foule après la messe afin de rappeler les événements : deux maquisards tués peu après l'engagement des combats, l'échappée difficile des parachutistes britanniques du 2e SAS, et puis le fameux ultimatum de l'ennemi, reddition du camp ou destruction totale des deux villages de Grandrupt et Vioménil. « Pour ne pas avoir de sang sur les mains, les 218 FFI se sont rassemblés dans ce champ. Le début d'un inimaginable calvaire dans des camps de la mort. Cette cérémonie est faite pour rappeler l'épopée de ces 120 camarades disparus. »

Après une pensée pour Albert Fäh, disparu en octobre 2007, ce fut la montée des couleurs britanniques et françaises, les hymnes, l'appel des morts et les dépôts de gerbes par les personnalités et les vétérans parachutistes britanniques, avec à leur tête le colonel Edlin.

L'harmonie de Bains-les-Bains interpréta ensuite la Marche des soldats britanniques et termina par le Chant des Partisans.

Hommage à l'abbé Pierre Mathis

Dans le village voisin d'Hennezel, la suite du cérémonial se déroula devant la stèle élevée à « la mémoire vénérée et glorieuse de l'abbé Pierre Mathis, curé de cette paroisse, héros de la Résistance nationale, torturé et fusillé par l'ennemi le 9 septembre 1944. Ce fut le prolongement de la tragédie de Grandrupt », souligna le colonel Boban, rappelant l'épouvantable martyre de ce prêtre, torturé puis abattu dans cette cour de la mairie-école, tandis que l'abbé Marion, séminariste, trouvait le même sort à la prison de la Vierge d'Epinal quelques jours plus tard.

Le docteur Dars, conseiller général, et Mme Queuche, nièce de l'abbé Mathis, ont rejoint les personnalités pour le dépôt des trois autres gerbes. Les vétérans du SAS britannique ont également déposé leur couronne de bleuets pour honorer celui qui a communiqué avec Londres par radio depuis son presbytère, au cours des années 1943 et 1944.

Tous ces événements tragiques, ainsi que les drames de Provenchères-les-Darney, Claudon et du maquis du Morillon seront relatés dans le livre « La forêt de Darney, hier et aujourd'hui », qui sera prochainement réédité par l'association Saône Lorraine.

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P
Bonjour,<br /> Une visite très récente dans les Vosges, en particulier à Valfroicourt chez les cousins, a ravivé mon envie de rendre justice à un homme qui le mérite, mon père Robert ROZOT.<br /> Il est mort le 25 septembre 1985 à l'âge de 68 ans sans avoir vraiment profité d'une retraite qu'il aurait pourtant bien mérité.<br /> Mon père nous a toujours parlé de son passé, des polémiques que son nom a suscité et de la conscience qu'il avait pour lui en excellent professeur d'histoire qu'il était devenu en reprenant ses études en 1963 ( il a passé un Capes d'histoire géographie après....25 ans de guerres et de souffrances continues) !<br /> Alors, pour ceux a qui il plait encore de croire que mon père a trahi, je voudrais juste dire ceci :<br /> Quel piètre traître faudrait-il être pour vendre des camarades au pris d'un aller simple pour le KL de Daschau duquel il ressortira dans le coma atteint par le typhus et pesant 36 kg ?<br /> Quel manque de courage faut-il aussi pour, rentrant de déportation, s'engager comme 2ème classe dans la légion étrangère pour y traverser les guerres d'Indochine et d'Algérie en étant cité plusieurs fois avec palmes à l'ordre de son régiment pour actes de bravoure ou encore en recevant la légion d'honneur ?<br /> Non, pour ma part, je pense que mon père a fait ce qu'il fallait faire pour sauver la vie des habitants aux alentours du maquis, il était persuadé, d'ailleurs, en négociant cette reddition, que les ordres d'évacuer avaient été suivis et qu'il ne resterait personne pour se rendre.....<br /> Non, Robert ROZOT n'était pas un traître, c'était un héros, un soldat qui a beaucoup donné pour son pays, un père qui nous a élevé dans le respect des traditions et des valeurs républicaines.<br /> Ma prose ne le fera pas revenir, je ne cherche pas à raviver de quelconques blessures ou polémiques, je souhaitais juste faire cette mise au point depuis longtemps....voilà, c'est fait !
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L
En entendant les derniers survivants du maquis de Grandrupt, on peut dire qu'ils témoignaient sans juger.
N
Bonjour, je suis le fils de Gabriel NOEL, ''BIBI'', et depuis 1951, tous les Noms que vous cités me sont connus, en plus, typographe de métier, j'ai mis en page ''l'Impératrice........''' PFLUG cela vous dit quelque chose, car il en parlait très souvent. Luc NOEL né en 1951 au Faubourg d'Ambrail Epinal.<br /> Merci à l'vance
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J
"Je suppose qu'il s'agit du livre "L’impératrice a des cors aux pieds" d'Albert Fah. Pour rester dans le contexte de la Résistance, le nom de Plug est régulièrement cité comme résistant héroïque :<br /> « PFLUG André, Henri<br /> <br /> Né le 18 mai 1912 à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), fusillé par condamnation le 6 juillet 1944 à Épinal (Vosges) ; employé des Postes ; résistant.<br /> Sous-officier de carrière au cent cinquante-huitième régiment d’infanterie, André Plfug fut capturé le 25 mai 1940 et interné au Stalag VIII C, en Silésie. Evadé, il rentra à Epinal, où vivait son épouse, le 24 décembre 1942.<br /> Employé des Postes à Epinal, André Pflug rejoignit la Résistance et reçut un commandement dans le secteur d’Epinal, au printemps 1943, sous le nom de guerre de "Gérard". Le 29 mai 1944, de retour d’une mission, celui qui était devenu chef du secteur rencontrait trois autres résistants dans un café de Raon-aux-Bois lorsque six agents de la Gestapo, des feldgendarmes et des soldats allemands surgirent et les capturèrent. Emprisonné à La Vierge à Epinal, le chef de secteur subit alors d’affreuses tortures.<br /> Jugé par le tribunal de la Feldkommandantur 622, condamné à mort le 4 juillet 1944 avec deux camarades, il a été fusillé le 6 juillet 1944, à 11 h 10. Inhumé dans le cimetière de Saint-Laurent, son corps fut exhumé quelques jours après la libération d’Epinal.»<br /> André Pflug a été homologué FFC, FFI et Déporté interné résistant.<br /> Le capitaine Pflug a été cité à l’ordre de la division à titre posthume le 17 mars 1945. Le texte rend hommage à l’action de ce résistant "mort en héros et en martyr (...), exemple magnifique du volontaire, du soldat que l’amour de la Patrie a conduit sans faiblir jusqu’à l’ultime sacrifice". Il est titulaire de la Croix de guerre avec étoile d’argent, chevalier de la Légion d’honneur.<br /> Une rue d’Epinal porte son nom.<br /> Peut-être, je dirais même sans doute, est-ce de lui dont parlait votre père.<br /> Jean NOËL, né en 1946 à Les Voivres (88)
L
Désolé, je ne fais que publier des informations. Je ne connais pas à fond toute l'histoire du maquis. Il vaudrait mieux vous adresser directement à la mairie de Fontenoy le Ch^teau pour contacter le colonel Boban.
M
Bonjour à tous, je fais des recherches généalogiques sur la famille Marulier. Le commandant MARULIER était le frère de mon grand-père. Je commence seulement mes recherches. Auriez-vous des informations ou des sites vers lesquels je pourrais me tourner, svp ? Je vous remercie par avance de l'attention que vous voudrez bien porter à ce post.
Répondre
L
Pour retrouver l'histoire du commandant Marulier il y a plusieurs site qui mentionnent ses actions je vous envoie ces deux là.<br /> http://lesvoivres88240.over-blog.com/2016/09/hommage-au-commandant-marulier.html<br /> http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.287.<br /> <br /> Autrement il faut commencé vos recherches à la mairie où il est né. Par Internet il faut consulter les archives départementales et les sites de généalogies.<br /> http://www.geneanet.org/search<br />
F
A 10 000km des vosges (Ile de La Réunion), mais tout près par le coeur, je voulais vous faire part de mon sentiment à l'approche de ce 72 ième anniversaire.<br /> Dans ma jeunesse, septembre et Grandrupt était une sorte de pélérinage où on retrouvait les amis de galére de mon père (SERVAS Jean, BOULANGEOT Camille, FÄH Albert, CABLE Jean, le Cmdt MARULIER... et j'en oublie bien sûr... qu'ils me pardonnent). <br /> Né en 1956, j'ai eu l'impression, pendant des années d'avoir des dizaines de tontons, l'épreuve de la déportation en avait fait des frères - épreuve par ailleurs, dont ils ne parlaient jamais.<br /> J'essaie ici d'entretenir la mémoire de cette tragédie, pour que cela ne se reproduise plus. Hélas, l'histoire récente nous montre que ce n'est pas gagné.<br /> <br /> Je vous adresse à tous mon plus profond respect et je serai avec vous par la pensée.<br /> <br /> Olivier FOURNIER.<br /> (Fils de François FOURNIER, HAROL, Déporté à DACHAU après la prise du maquis de GRANDRUPT)
Répondre
L
Je crois que vous faite une petite confusion. C'est mon père qui pendant son service militaire a été sous les ordres de votre grand oncle. Personnellement je ne me souviens pas de l'avoir rencontré.
M
Bonjour, je fais des recherches généalogiques et vous avez eu la chance de rencontrer mon grand oncle le commandant MARULIER, auriez-vous des photos svp ? Je commence seulement mes recherches. Merci beaucoup par avance.
N
Je joins naturellement mes remerciements à ceux de Bernard, nous qui sommes aussi tant attachés à la Mémoire.<br /> Ce serait bien de nous indiquer, pour en acquérir de l'expérience, que vous puissiez nous indiquer comment vous essayez « ici (La Réunion donc) d'entretenir la mémoire de cette tragédie, pour que cela ne se reproduise plus.», ce qui est tout à votre honneur.<br /> Peut-être avez-vous anecdotes, témoignages, archives, etc., que nous pourrions consulter par tout moyen à votre convenance. <br /> Puisque Bernard le cite, je n'ai jusqu'alors pas trouvé grand-chose sur le Commandant Marulier, si ce n'est un article de Presse sur le déroulement de ses obsèques en avril 1983..<br /> J’attends avec impatience - tout comme vous, je suppose - l'article que Bernard ne manquera pas, sous peu, de poster, maintenant que la commémoration du 72ème anniversaire du Maquis de Grandrupt est célébrée.
L
Je vous remercie de votre témoignage. Tous les noms que vous citez étaient régulièrement évoqués à la maison en particulier Fäh Albert pour son livre et le Cmdt Marulier qui avait été le chef de mon père quand il faisait son service militaire en Allemagne si ma mémoire et bonne.
D
Coucou! Il y a-t-il une carte quelque part avec l'itinéraire du sentier du maquis de Grandrupt! Je voudrais l'explorer dès l'arrivée des beaux jours avec Gamin, dans ma quête de créer un ou plusieurs circuits plus grands dans lesquels sera aussi incorporé le Chemin Aldo Moro.
Répondre
L
Je ne sais si il y a une carte.<br /> Le jour de la marche souvenir, depuis le monument, nous sommes partis en longeant la Grand Route vers la droite, direction Vioménil, Charmois l'Orgeuilleux. Le chemin souvenir du maqusi est le premier chemin de champ à gauche il doit y avoir des panneaux je crois, ensuite il y en a régulièrement.<br /> Dans le doute demande à Grandrupt
N
- Le témoignage d'André Munier montre bien qu'il y avait un manque de rigueur dans les actions du maquis.<br /> - Où l'on retrouve Haslach, petite ville allemande sur laquelle je travaille et ne désespère pas d'obtenir quelques renseignements, notamment sur les éventuels survivants du Maquis de Grandrupt;
Répondre
L
Un des article que j'ai partagé parle aussi d'un climat de confiance alors que l'on pensait les allemands battus.<br /> Mais même les maquis comme les Glières qui avaient reçu plus de formation n'ont pu résister longtemps. Pour les alliès le rôle de ces petits maquis devaient être d'occuper les allemands sauf que souvent ce n'étaient pas des unités qui se battaient au front qui ont été utilisés pour anéantit les maquis : Vlasov et milice