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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Portrait

Camille, Louise, Marcelle, Ménigoz née le 13 avril 1908 à Luxeuil-les-Bains

Fille de Marthe Ménigoz et...de père inconnu

Arrivée dans des circonstances non connues- sans doute placée -, probablement assez jeune à Les Voivres, plus exactement au Beaulieu, écart du village, où elle a été élevée par une famille dénommée Marchand

Mariée à Les Voivres, le 25 février 1946, à Raymond Joseph Noël, cultivateur au moulin des Voivres.

Décédée, après une vie de labeur, le 11 octobre 1979 à Golbey

Le bambin sur ses genoux n'est autre moi, très certainement en 1947.


Envoi de Mr Noël Jean avec une photographie de sa mère.

Portrait

Quand on évoque ces portraits pris il y 50, 100 ans ou plus on dit toujours que ces personnes posent dans une attitude compassée, rigide. En fin de compte il n'en est rien. Bien sûr ce ne sont pas des photographies prises sur le vif mais elles dégagent toutes une force et une empathie que l'on retrouve trop rarement maintenant.

Peut-être le photographe savait il saisir leurs âmes.

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B
Effectivement, la Camille, comme on disait à l'époque était employée de maison chez Eugène et Marcelle MARCHAND,plus familièrement appelés "les grands popots". Oui, je me souviens lorsque Raymond a pris Camille comme épouse, Raymond était quelque peu désemparé à la suite du décès de sa première épouse Jeanne TISSERAND avec laquelle il n'avait pas eu d'enfant ! Il a eu le bonheur d'en avoir un avec Camille et peut être que ce petit bonhomme aurait aimé avoir une petite soeur ! histoire d'être moins seul !!
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N
« Eugène et Marcelle MARCHAND,plus familièrement appelés "les grands popots » : ce sont les grands-parents maternels de ma marraine Josette. Selon elle, ce surnom (sobriquet) qu'elle n'ignorait pas, provenait probablement d'une personne de la famille (le grand-père lui même mesurant 1, 91 m) prénommée Paul et dont un petit enfant ne parvenait pas à prononcer correctement le prénom Paul mais plutôt Po-po.
N
Merci Bernard pour ce portrait, posté le jour de la fête des mères. Bonne fête maman ! Je t'aimais... à ma façon. Ce n'est, hélas, bien souvent, que lorsque des êtres chers nous ont quittés, qu'on prend conscience de ne leur pas avoir dit qu'on les aimait. Il faut souligner, qu'à l'époque et à la maison, ce n'était pas vraiment le style. Je le regrette au point, parfois, de culpabiliser.
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L
C'est vrai que les grandes effusions n'étaient pas habituelles. C'est pour cela que ces photos sont précieuses. Elles font partie de l'histoire familiale et du patrimoine commun.