La ministre visite le musée Friry de Remiremont.
« Une année difficile » pour les maires vosgiens
« On a eu une année difficile, il faut bien le dire » C’est avec ces mots que Michel Fournier a commencé son allocution devant la foule. Le maire de Les Voivres a ensuite, en musique et avec humour, dressé un bilan sombre des difficultés rencontrées par les premiers magistrats. Il a notamment évoqué « un mépris pour ces élus jugés trop chers et trop inutiles » mais aussi « une participation de l’État inversement proportionnelle aux charges transférées aux collectivités locales ». Et plus largement « une chasse à la commune, même si les cerfs continueront de bramer ». Malgré tout, Michel Fournier a rappelé que « la fonction d’élu local reste la plus noble, la plus complète, la plus humaine » et encouragé les maires à tenir bon ou à trouver des successeurs.
La ministre soutient l’agenda rural face aux élus
« C’est la première fois qu’un tel plan d’actions est imaginé à partir de la réalité du terrain et non à Paris », a déclaré Jacqueline Gourault. La ministre a largement défendu l'agenda rural « imaginé à Bruxelles mais qui n’aurait pas été possible sans les associations des maires ruraux de France dont 173 propositions ont été retenues ». Si cet agenda est supposé « n’être qu’un point départ », il devrait profiter aux communes sur le plan « de la santé, de l’économie, de l’emploi, de l’industrie et des finances ». Lors d’échanges avec les maires, la ministre a été interpellée sur des problèmes très concrets comme les fermetures des Trésoreries ou le retour aux 90 km/h. Deux mesures en « cours de consultation » qu’elle ne « peut pas évoquer plus amplement pour l’instant ».