Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
8 Février 2019
Par manque de temps et à cause d'une qualité de son parfois mauvaise, principalement pour le micro sans fil, toutes les paroles des intervenants n'ont pu être notées même si dans l'ensemble le résumé de ce grand débat est fidèle. De même certains se trouvant trop loin ou étant cachés par d'autres n'ont pu être photographiés. Pour cette raison les textes ne correspondent pas toujours au portrait qui les surmonte.
Serge Henri de Fontenoy le Château, Marie-Claude Fréchin de Les Voivres, Claudine, responsable d'une association étaient chargés de veiller à ce que le débat se déroule sous le signe du respect, respect des autres, de leurs opinions et du temps de parole imparti à chaque intervenant. Elles n'étaient pas chargées d'apporter des réponses aux questions mais demandaient à chaque personne prenant la parole de conclure par des propositions.
Quatre thèmes devaient être successivement abordés au cours de ce débat :
-Démocratie et citoyenneté.
-Organisation de l'état et des services publics.
-Fiscalité.
-Transition écologique.
Beaucoup de maires du Val de Vôge étaient présents. Ils avaient décidé de mettre la salle à disposition mais cette réunion n'était pas sous leur responsabilité.
Depuis le rapprochement des communes et l'entrée dans la Com d'Agglo, nous avons l'impression d'être en coupe réglée. La taxe de séjour a augmentée de 55 %. On a perdu la gestion de l'Office du Tourisme de Bains. Une hausse importante du prix de l'eau est prévue. Michel Heinrich le président veut aligner les tarifs sur ceux plus élevés d'Epinal. Tout cela montre qu'il a besoin d'argent.
Il faut un casier judiciaire vierge pour pouvoir voter, pas pour être élu.
Arrêtons de combattre le diesel. Une chaudière au fioul moderne émet moins de particules qu'une chaudière au bois.
Il faut demander aux français s'ils veulent un référendum d'initiative collective.
Comment en est-on arrivé là ? On n'a jamais été entendu. Les gilets jaunes ont remis la démocratie en route. Aujourd'hui il y a des choses qui ne fonctionnent pas. On sait que le grand débat ne va pas donner grand chose.
Je suis habitant de Les Voivres avec une résidence secondaire au rond-point de Chavelot. Les gilets jaunes c'est le peuple. Ce sont des électrons libres et c'est çà qui emmerde tout le monde. Samedi on s'est fait gazé à Nancy mais on n'a pas lâché. Il faut redonner le pouvoir au peuple.
On voit que les gilets jaunes se politisent. Je suis artisan mais il faut des grandes entreprises au CAC 40. Il faut les soutenir.
J'ai 760 € par mois. Je n'ai droit à aucune aide. Dans les années 80 on vivait. Maintenant on ne peut plus.
Est ce que tous les gilets jaunes qui sont sur le rond-point de Chavelot sont des retraités ?
Le mouvement des gilets jaunes, très démocratique, a surpris les politiques. C'est l'indication d'une défiance totale envers les grand élus. Seulement moitié des français votent. Celui qui est élu réuni à peine 20 % des voix. il n'est pas normal que l'on ne puisse pas vivre de notre travail et avoir un salaire décent. Cette politique ultra-libérale crée une pauvreté inacceptable.
On n'est pas là pour faire une guerre des classes. S'il y a des jeunes qui ne travaillent pas, c'est parce qu'il n'y a plus d'emploi. Le RSA coute la moitié de l'argent dont dispose le département. Il faut baisser la TVA pour que les entreprises puissent vendre leurs produits et embaucher. Tout le monde doit payer des impôts y compris les riches.
A-t-on besoin de 4 députés dans le Vosges ? Un sénateur par département suffirait. Il est inadmissible de faire payer à un retraité des impôts qu'un riche ne paie pas.
Les députés font un travail phénoménal.
J'ai travaillé pendant 44 ans en faisant 48 h par semaine. Il faudrait que les français retournent au travail.
Pourquoi ne demanderait-on pas au peuple de voter des lois ? Il faut moins de députés, pas de sénateurs. 500 personnes tirées au sort pourraient voter une loi.
On veut que le peuple vote les lois. On revient au temps des rois où ceux qui n'étaient pas d'accord étaient exécutés. Il faut qu'on se batte pour que le peuple de France ait la parole.