Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
18 Juillet 2018
La prise d'armes du 14 juillet s'est déroulée sous un soleil de plomb. Les arbres trop petits bordant la rue ne parvenaient pas à abriter correctement les spectateurs qui tentaient vainement de se rafraichir sous leurs ombrages. Malgré cela la cérémonie s'est déroulée sans accroc. Depuis les anciens combattants porte-drapeaux jusqu'aux 4 JSP présents tous les participants ont manœuvré en bon ordre et selon le plan protocolaire prévu, accompagnés par la musique de La Balnéenne.
5 sapeurs pompiers ont été promus et/ou ont reçu une distinction. Et/ou car le sapeur Mélanie Sivadon, félicitée par Frédéric Drevet maire de la Vôge les Bains, a eu l'honneur de recevoir la fourragère et son galon de première classe.
De son côté Thibaut Robichon a été promu sergent-chef. Yves Chaudy a reçu la médaille d'argent pour 20 années de services des mains du maire de Gruey les Surance, une récompense bien méritée pour un engagement d'une telle durée et une participation très importante aux manœuvres et aux astreintes.
La médaille de bronze pour 10 années de services a été accordée à 2 autres sapeurs très actifs : Jean-Pierre Jérôme et Thierry Aubry.
Auparavant les autorités sous la conduite du chef de corps, le lieutenant Joël Laurent, avaient passé en revue les hommes et le matériel.
Pour clôturer la cérémonie tous les sapeurs pompier partirent au pas cadencé suivi des véhicules de secours. Ils effectuèrent une boucle dans les rues de Bains les Bains pour revenir en face de la place du marché.
On peut féliciter les sapeurs-pompiers, la clique de la Balnéenne et les porte-drapeaux pour leur participation à cette commémoration du 14 juillet.
On peut regretter que tant de personnes aient ignoré cette cérémonie mais ont jugé plus important de descendre dans la rue quelques heures plus tard pour brandir le drapeau français à la seule fin de fêter la victoire de l'équipe de France de football.
Les valeurs de la République, le devoir de mémoire et l'engagement personnel pour servir ses compatriotes auraient ils moins d'importance qu'un ballon ?
Sans doute, il suffit pour s'en convaincre de comparer ce que touchent les vainqueurs de la Coupe du monde et un sapeur-pompier bénévole.