Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
24 Juillet 2018
Nicolas Fabre étudiant en quatrième année de Sciences Po à Lyon, spécialité affaires publiques, est intéressé par la ruralité et l'attractivité des territoires ruraux. Il fait un mémoire sur le sujet.
Selon lui quand un village a une identité trop forte il ne pourra évoluer s'il veut à tout prix la garder. Pour survivre et, ce qui est mieux réussir à accroitre sa population, une commune doit être capable de changer, d'entreprendre des chantiers. Ce n'est pas parce qu'elle compte moins de 1000 habitants qu'elle est condamnée mais elle doit faire preuve de dynamisme. Elle doit aussi faire connaître ses réalisations, les atouts dont elle dispose (offres d'emploi, cadre de vie, services, convivialité ) afin d'attirer des entreprises et de nouveaux habitants.
Il estime que Les Voivres illustre parfaitement sa théorie. Une politique très active de rénovation de logements a au départ été entreprise pour inciter des couples avec des enfants à venir. Des emplois ont été créés. Il s'est donc rendu sur place pour rencontrer la population, les conseillers municipaux et visiter les entreprises. Il s'était aussi réservé un tête à tête de plusieurs heures avec le maire Michel Fournier
Son travail étudie toutes les raisons pour lequel un habitant aime vivre dans sa commune ou au contraire ne s'y plait pas beaucoup : paysages, climat, liens familiaux ou historiques, tradition gastronomique, vitalité des associations, relations de voisinage, services existants, possibilités de travailler dans la région.
Il faut croire que Les Voivres réunissent au moins plusieurs de ces conditions car lui même est tombé sous le charme du village .