Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
21 Décembre 2017
Le Marché de Noël 2017 est mort, vive le Marché de Noël 2018, il sera encore plus beau, encore plus chaleureux et attirera encore plus de monde. Il n'y avait pas besoin de faire un comptage au soir du samedi 16 décembre pour savoir que cette année encore et même davantage que les autres éditions, le public était au rendez-vous.
Même si l'exposition photo de Vincent Munier avait attiré du monde, le Marché de Noël fit le plein à lui seul. Jusqu'au dernier moment les visiteurs arrivaient et remplaçaient au pied levé ceux qui partaient.
Sous l'Abricici lui même, la décoration mise en place par Ursula et ses aides créait une ambiance tout à la fois festive et chaleureuse. Cet année il était pour la première fois entièrement fermé ce qui n'était pas inutile pour réduire les courants d'air.
Après avoir mené une petit enquête, il semblerait que les chalands ne se soient pas contentés de se promener mais ont aussi acheté. Ce serait dommage de ne pas le faire si on regarde le rapport qualité-prix des produits proposés.
Dernier préparatifs. Frédéric active les braises des buches qui serviront à chauffer un peu les quenottes des visiteurs. Méthode éprouvée, fendues de plusieurs traits de tronçonneuse, elles vont se consumer durant tout l'après-midi. A l'intérieur de l'Abridici tous les exposants ont déjà installé leurs stands. Beaucoup d'habitués, quelques nouveaux aussi. Par contre il semblerait que notre sympathique boulangère du Gab ne soit pas là. Dommage son grand sourire va manquer.
Les Petits Débrouillards sont revenus. Ce n'est pas la même équipe que celle présente lors de l'Ecofestival. ces deux demoiselles font un service civique de 6 mois. C'est une expérience très enrichissante qui le serait encore plus si c'était mieux payé. Un Marché de Noël solidaire, ce n'est pas un vain mot.
Geoffrey distribue les derniers bonnets de Père Noël aux bénévoles. Sans ce couvre-chef ils ne seraient pas tout à fait opérationnels. Attention toutefois de ne pas les confondre avec la clique de la Balnéenne. En général les musiciens ont dans les mains leurs instruments. Mais pour ajouter à la confusion des exposants aussi ont mis le bonnet rouge . Il y en a même sur la tête de certains visiteurs. La méthode la plus sûre pour reconnaître un bénévole c'est de demander une bière. S'il vous sert, c'est bon. Sinon il faut chercher ailleurs.
Çà marche aussi avec du vin chaud.
Parmi les nouveaux exposants, le sympathiques marchand de primeurs qui a fourni pendant plusieurs semaines les fruits et légumes vendus cet été sur la place de Les Voivres. Un beau choix bien coloré, de quoi garnir la prochaine table du réveillon ou de se préparer des soupes bien chaudes grace à ses paniers garnis.
Le marché de Noël sans Père Noël çà, serait un marché de Noël au rabais. A condition que ce soit un vrai Père Noël, parce que des panoplies à bas prix pour des imitateurs, des sosies ou de vulgaires fraudeurs, il y en a pour quelques euros à la Farfouille. Là encore c'est facile de démasquer les faux. Le vrai donne des bonbons aux enfants, note les cadeaux qu'ils veulent recevoir sans demander d'argent et se laisse photographier gratuitement.
Cette année il était particulièrement heureux de venir à Les Voivres. Il tenait à regarder l'exposition de Vincent Munier. Ils se connaissent bien puisque le photographe se rend régulièrement dans le Grand Nord.
Les enfants étaient vraiment gâtés cette année puisqu'ils pouvaient tout en suçant leurs bonbons faire des tours sur le manège à énergie parentale. Comme pour le Père Noël les adultes n'avaient pas droit de grimper sur le manège. Mais ils pouvaient pédaler. C'était un prétexte tout trouvé pour ensuite prendre une bière ou un vin chaud tout en écoutant la Balnéenne.
Ce n'est pas les couronnes de Noël qui manquaient. Il y en avaient de tous les genres faites avec toutes sortes de matériaux. Beaucoup de créateurs avaient cependant utilisé ce qu'ils trouvaient en forêt. Il y avait également une foultitude de lutin et de fées à croire que tout le petit peuple de l’Étang Lallemand était venu se poser sur les tables. Enfin pas tout à fait tous puisqu'une partie d'entre eux accompagnait les visiteurs au long du sentier de l'exposition photos.
D'ailleurs pour en revenir à cette exposition, il semblerait qu'une fois encore le sotré ait fait une farce. Cette fois c'est au dépend des journalistes du siège de Vosges Matin qui sont venus bardés de leur stylo, calepins, appareils photos et diplômes de grands reporters la visiter samedi à 13 h. Depuis personne ne les a revu. En fait ils n'avait vu personne puisque l'exposition ouvrait à 15 h 30.
Est ce deux sotrés déguisés en journalistes ? Se sont ils perdus dans les bois, sont ils tombés dans la carrière de la Colause ?
Yo no se. Mais si un jour on retrouve leurs squelettes, j'aurais alors l'occasion d'écrire pour le journal un article qui remplacera celui sur cette inauguration que je n'ai pas eu l'autorisation de faire.
L'ours de Claire a retrouvé ses amis de l'école Chantereine. Avant de quitter Les Voivres, il fait ses derniers adieux. Il est attendu avec impatience par toute une classe de CP et les anciens de l'an dernier. Espérons qu'une fois encore, il stimulera la créativité et l'imagination des élèves. Les Voivres et cette classe sont maintenant étroitement liés grâce à Évelyne qui cultive là-bas un esprit inspiré de la pédagogie Freinet cher à de nombreuses nombreuses personnes qui étaient là ce soir.
Des plus âgées avec Pierre Broggini, au plus jeune avec notre ami l'ours, en passant par le centre Odcvl ou beaucoup de membres de la Transition, tous s'attachent à développer la créativité des enfants.