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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

La Gratiféria qu'est ce que c'est ?

Gratiféria de la Transition d'ici à Les Voivres

Gratiféria de la Transition d'ici à Les Voivres

Notre future Gratiféria, ou Gratuirerie - son nom de baptême n’est pas encore décidé- ressemblera très vite à ce modèle…

Ce reportage témoigne que le concept trouve tout son intérêt dans le monde actuel…

Bientôt à Les Voivres

Annick

Futur local de la Gratiféria

Futur local de la Gratiféria

Les travaux pour le local de la Gratiféria avancent grâce à la participation active des salariés du chantier d'insertion.

Symbole, l'ancien local des pompiers dont les bénévoles étaient au service des habitants va de nouveau retrouver un usage et permettre à ceux qui en ont besoin de trouver là gratuitement des objets dont ils ont l'utlité : vêtements, livres, meubles....

La Gratiféria va permettre aussi à chacun de s'enrichir en donnant. Ce sera l'occasion de se poser la question pour savoir si, comme le demandait Thoreau dans " Walden ou la vie dans les bois", la seule raison pour nous de construire une maison n'est pas de la remplir de bibelots et de superflu et si, sous le poids de ceux-ci, le plancher ne va pas s'effondrer à la cave ?

Allégeons nous en donnant afin de nous permettre de ne pas peiner sous le joug pour vouloir trainer toute notre vie le fardeau de nos biens. Ils ne servent souvent qu'à vouloir affirmer que nous sommes supérieur ou égal aux autre membres de notre communauté.

Déjà à Les Voivres, d'autres personnes ont fait ce choix de vivre autrement et de pas succomber sous le poids des mensualités permettant d'acquérir un toit.

Ils n'ont pas opté pour le weegam ou la tente de l'Arabe que loue Thoreau, pas plus que pour la grotte dont il avoue que dans nos région il n'est guère facile d'en trouver une habitable.

Les premiers furent Pierre-Olivier et Aurélie, chers à nos coeurs qui adoptèrent l'habitat en yourte et travaillèrent à le répandre. C'est maintenant Claire qui occupe celle-ci. Nous pouvons aussi citer Pauline et Romain avec leur concept de la Tiny House. Leur première réalisation a été vendue à Jean-Jacques  et lui servira de librairie ambulante.

En plus de ne pas coûter cher ces constructions sont assez petites. Par la force des choses le propriétaire est obligé, comme le préconise Thoreau, de limiter ces bibelots et autre quincaillerie à la pointe de la technologie. C'est déjà comme il le remarque autant d'heures gagnées : pas de dépoussiérages inutiles. Pas non plus de soucis qui vous rongent à vous demander comment vous pourrez bien faire pour tout rembourser.

Alors brisons ces liens en stoppant nos achats inconsidérés et inutiles et en donnant ce qui nous encombre. Mais comme le rappelait Annick, c'est la même chose pour toutes les associations de ce type, la gratiféria n'est pas une déchetterie. N'apportons que des objets en bon état. Nous pourrons ensuite repartir plus riches, plus riches d'avoir donné, plus riches peut-être d'avoir trouvé là quelque chose dont nous avons le besoin.

Madame Elsa Adam, adjointe au maire remerciait hier, pendant le repas que la mairie leurs offrait, les salariés du chantier d'insertion pour leur active participation à la préparation du Marché de Noël. Elle regrette un peu que ce service rendu aux associations semblent naturel à certains. Il ne faut pas oublier les heures de travail que représentaient pour les bénévoles chaque manifestation : aller chercher les stands, les monter, les démonter, les rapporter.

Maintenant il n'y a plus à se battre en équilibre sur un escabeau branlant avec une cornière ou une bâche. N'oublions pas cependant ces salariés qui , tout au long de l'année, aident les associations de la commune dans leurs nombreuses activités, dont ce fameux local pour la Transition d'ici.

La  rénovation de celui-ci va aboutir. C'est peut-être aussi un symbole si cette Gratiféria se réalise grâce à la participation de ceux qui ont du mal de retrouver une place dans la société.

N'y aurait que les plus pauvres qui savent donner ?

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J
Je vais me répéter mais si je suis content pour la "Gratiféria" qui va obtenir son local, je suis interloqué par la verrue qu'il constitue par rapport à l'église. Même du temps du Corps des Sapeurs-Pompiers, je n'y avais jamais trop prêté attention. C'est, sans doute, grâce ou à cause des photos de Bernard et probablement marqué par ce que nous imposent, ici à La Flèche, "Les Bâtiments de France", que cette 'incongruité' me saute aux yeux.
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J
Qu’est-il devenu ? Pas le cheval mais plutôt le pulvérisateur.
L
Une fois fini et crépi ils devrait moins verruer. Avant d'être local des pompiers je crois bien qu'il serait à entreposé le pulvérisateur commun tracté par un cheval.
E
Le concept s'il est bien compris est intéressant, c'est une manière de promouvoir l'anti-consommation. <br /> Je reprendrai le terme : gratuiterie n'est pas synonyme de déchetterie.<br /> Nous avons pu constater samedi que certains objets déposés sur le stand ne méritaient pas d'être là. Dommage
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