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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Les Faizeux et leurs amis

Dessin Pauline Fagué

Dessin Pauline Fagué

Pauline et Romain sont revenus de vacances, tout sera parfait pour eux quand ils auront trouvé un bâtiment pour les abriter à titre provisoire en attendant de pouvoir s'installer dans un atelier commun.

Pierre-Olivier prépare son départ et Claire rénove le plancher de sa yourte avec l'aide de Pascal et Francis.

In Bô continuent leur progression et montent sur les podiums.

Pierre Broggini va porter la bonne parole à l'école Chantereine de Villersexel. La Saint Rémi prépare son vide grenier et la Transition d'ici sa Fête du 10 juillet.

Pendant ce temps le Club du Pont des Fées pique-nique.

Vendredi soir, Espace et l'Amicale scolaire avaient organisé une soirée dans la cours de l'école.

Dimanche matin, c'est la manoeuvre mensuelle des Sapeurs Pompiers du Centre de Bains les Bains avec la participation des nouveaux reçus.

J'ai l'impression qu'il y a de plus en plus une marge, je dirais même un fossé entre les activités des Faizeux de la région et les nouvelles émanant des strates supérieures.

Si certains ne sont pas d'accord pour donner un coup de masse dans la télévision, pour ma part 5 minutes maximum par jour de nouvelles de la grande région ou nationales me suffisent pour avoir mon lot de pessimisme, grognements et mauvaise humeur.

S'il est difficile de se couper du monde il devient presque vital d'oublier le plus vite possible ce qui se passe ailleurs. Il serait même plus prudent de prier pour que le vaste monde nous oublie. Les hordes de sauveurs qui se pressent à notre chevet ont souvent des remèdes trop amers et abusent des saignées. Il vaut mieux se rafraichir les idées au milieu des Faizeux locaux.

Participer à la rédaction lesvoivres88240 permet de les rencontrer tous les jours ou presque. C'est à chaque fois l'occasion de voir combien de projets, combien d'activités animent le quotidien du Val de Vôge.

Ce sont souvent des petites entreprises, des associations de quelques membres seulement mais tous portent la vie.

C'est ce qui nous permet de dire à ceux qui nous gouvernent :

"- Laissez nous nous occuper de tout, nous, nous avons prouvé que nous savons le faire."

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N
« Si certains ne sont pas d'accord pour donner un coup de masse dans la télévision » : j'en fais partie, je crois l'avoir déjà écrit et, par conséquent, je réagis, en donnant toutefois une explication. La France n'étant pas (encore) tout à fait en guerre, elle vaut ce qu'elle vaut mais c'est un peu l'origine de ma relative addiction aux médias. Je passe "honteusement" sur l'Euro Foot 2016 ☺ mais c'est un besoin d'information que j'ai ressenti particulièrement au cours de ma mission au Liban. Dans ce pays en guerre civile depuis 10 ans déjà, les Libanais (et nous aussi, évidemment) étaient suspendus à l'évolution de ce qu'ils appelaient alors « les événements » : attentats à la voiture piégée - c'était la mode à l'époque -, passages Est-Ouest ouverts ou non, tirs de toutes sortes, bombardements, ruptures du cessez-le feu, faits politiques notoires, et autres "joyeusetés" du même genre.<br /> Information en direct, permanente, voilà donc un dommage collatéral ou effet secondaire notoire mais qui ne nécessite pas encore (je pense) la création d'une cellule psychologique...
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D
Je confesse que je suis une Junkie de l'info, moi aussi. En cors de route, même perdue dans la montagne - surtout là, en fait - j'ai ressenti le besoin de sortir ma petite radio de poche pour capter les informations et ainsi savoir ce qui se passe dans le monde. <br /> Après, il faut en effet savoir protéger son monde, son bonheur intérieur et e pas se noyer dans la tristesse générale.