Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
5 Décembre 2015
Edito de Vanik Berberian
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Communes
(décembre-janvier 2016)
Il est des jours pas tout à fait comme les autres, où la France est encore plus belle.
Encore plus belle quand elle sort spontanément dans la rue pour dire sa souffrance et sa colère, pour dire à l'unisson le refus de voir confisquer ses valeurs et piétiner sa liberté. Quand elle arrache au silence son espoir et sa confiance en l'Humanité.
C'est ainsi, nous n'y pouvons rien. La France est reconnue et attendue par le monde entier pour incarner depuis toujours ces essentiels de liberté, de démocratie et de culture, ses ressorts humains aussi.
Valeurs fragiles s’il en est. C'est bien cela qu'ont exprimé une nouvelle fois avec empathie les
citoyens de nombreux pays, au-delà de la diversité des cultures, des langues et des couleurs de peau.
Alors nous n'avons pas le choix et devons être à la hauteur des attentes, pour eux, pour nous.
L'année se termine comme elle a commencé. Dans la stupeur, l'inacceptable et le refus de se soumettre. Mais le temps de l'émotion passé, soyons attentifs à ne pas nous engourdir dans ce qui deviendrait, si l'on n’y prend garde, un quotidien largement dévalué par un rythme, dont le tempo battrait une pulsation empoisonnée, entre attentats sordides et compassion partagée.
Si cela était, alors nous serions dans la résignation et l'immonde aurait définitivement gagné.
Chacun doit jouer sa partition. Que les États jugulent les approvisionnements financiers qui restent le nerf de la guerre. Que les organisations politiques internationales des nations aient le courage de faire respecter leurs résolutions aux pays embourbés dans des conflits qui sont autant de bonnes ou de mauvaises raisons pour continuer ou propager la guerre.
Que les États protègent leur population et que les sociétés civiles trouvent les réponses nécessaires, afin d'éviter à une jeunesse sans repère, donc sans éducation, d'être endoctrinée par des pseudo guides spirituels à 3 balles, en réalité des barbares manipulateurs.
Autant le dire, chacun à quelque niveau que ce soit est concerné.
Donc responsable.
Bon !
Ben c'est bien joli tout ça, mais je dois vous laisser. J'ai rendez-vous à la terrasse du bistro pour boire un coup avec mes potes.