Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
14 Juin 2015
Hé oui, le compte à rebours est en train de s'emballer et il reste des millions de choses à finaliser.
Malgré cela, Charlotte, en début de réunion a pris le temps de nous demander comment nous ressentions ce festival.
Il est des événements qui sont une communion : la marche de protestation contre les attentats de Charlie Hebdo il y 6 mois en était une. Des jours où celui que vous croisez est un ami, est votre ami, où nous sommes tous des hommes debout.
Il est des événements forts où il n'est pas possible d'être un témoin qui se contente de voir et relater.
Il est des événements où vous tombez dedans.
Il est possible, il est même certain que ce Festival s'inscrira dans cette lignée. Ce ne sera pas une foire, une attraction mais un moment de rencontres et d'échanges, chacun donnant et recevant.
Venu à la Transition moitié par hasard, moitié par curiosité et moitié par empathie, j'ai vu Charlotte secondée de ses fidèles et infatigables lieutenants venir aux réunions, rêver de cette énorme chose, l'oser, la modeler, la mettre en place.
Pendant tout ce temps, diplomate ou dirigeante, séductrice ou intransigeante, mais toujours avec le sourire, elle a mobilisé, recruté, fait jouer son réseau, coordonné le tout et partagé son optimisme.
Tout a été fait en partant d'une caisse vide que la philosophie de La Transition d'ici refusait de remplir à n'importe quel prix.
Hier, comme un enfant léchant le saladier où sa mère a préparé le gâteau du dimanche , j'ai vu la dernière mouture du programme illustré par Vanina. Çà donne l'eau à la bouche, c'est impressionnant.
C'est sûr, trop de personnes ont répondu "Présent " pour que le Festival ne soit pas une réussite.
Khalil Gibran " C’est dans la rosée des petites choses que le cœur trouve son matin et se rafraîchit. "