Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir
6 Mai 2015
Les chapiteaux dressés pour abriter La Bourse aux Plantes de la Transition d'ici apportaient une note claire au paysage, qui était la bienvenue sous un ciel couleur boyau de lapin comme l'écrivait un des premiers chantres du retour à la nature, Giono.
Les nuages ne se contentaient pas d'être menaçants. Une pluie régulière, qui avait commencée au levé du jour comme une simple bruine, s'était installée obstinément et tombait de plus en plus en fort au fil des heures.
Les averses devinrent même tellement violentes qu'en milieu d'après-midi, Gerlinde inquiète, appelait l'adjoint Michel Houillon pour lui signaler que l'eau arrivait à la salle des associations où le brunch avait été installé.
Heureusement la Bourse aux plantes était finie et il ne restait plus qu'à ranger les installations.
Le constat de cette journée est cependant très positif tant par le nombre de personnes qui sont venues que par la variétés des plantes ou des graines qui étaient proposées. Il y avait en effet la possibilité de se procurer des semences fournies par Kokopeli pour les tester dans son jardin.
Et pour se réchauffer, se restaurer, échanger des informations sur le jardinage, les tables à la salle des associations débordaient de nourritures et boissons diverses, sans compter les beignets rapés que Jean-Luc préparaient sous un auvent.
Tisanes d'herbe des prés, sirop d'hibiscus, soupe d'ortie, petits pains maison garnis de salade et de pâté végétarien, assiettes de crudités, gâteaux au chocolat, tartines tout était trop tentant.
Marie-Michelle, Julian, Marie, Gerlinde, Jean-Luc, Adeline, Marie, Annick, Pascale et tous les autres servaient tout en dispensant les renseignements et les sourires.