3 Avril 2015
Entre deux bourrasques de vent, averses de pluies, giboulées de mars et maintenant d'avril, le printemps moins frileux que nous se hâte de fleurir les plates bandes et de remettre une nouvelle couche d'émeraude dans les prairies.
Mais le soleil ne laisse pas beaucoup de temps pour prendre quelques photos.
Les premières sont seulement en boîte que déjà un gros nuage vient coiffer la chapelle. Qu'importe, les primevères qui ont squatté la pelouse autour du gite rural Simon Jean-Pierre à La Grande Fosse, sauront attendre son retour.
Qui est la première à percer l'hiver,
À remettre en vie la terre engourdie?
Elle a réservé sa place,
Posé son petit coussin,
Elle attend, ferme et vivace,
Au premier rang du jardin.
A ciselé ses pétales,
Les a teints de jaune pâle,
Elle a disposé ses fleurs
Côte à côte et cœur à cœur.
Aucun gel ni vent du nord
Ne l’empêcheront d’éclore
Pour assister, dans sa parure,
Au grand gala de la nature.
Sitôt qu’elle fleurit le printemps frémit.
Elle est la première, c’est la primevère.
Louise Duty