2 Septembre 2017
Les lecteurs de lesvoivres88240 n'ont pas du prendre de vacances ou plutôt c'est l'actualité de notre petite région qui ne s'est pas mise en veilleuse pendant l'été. Contrairement à certains journaux qui ont réduit le nombre de leurs pages en juillet et août pour compenser la baisse saisonnière des abonnés, le blog a marqué une progression très nette du nombre de pages lues le mois dernier, 13 601 soit plus de 20% et surtout de lecteurs, 4313 soit plus de 30%.
Vous avez du talent. Vous participez par votre travail et votre engagement à la vie de la région. A nous de le faire savoir et préparons nous dès ce week-end à parler de votre rentrée. Elle s'annonce chargée. L'automne sera flamboyant et nous espèrons bien nous faire entendre loin.
Pour nos campagnes et nos forêt cet automne risque d'être plus terne. Sauf si, comme cela arrive de temps en temps, des pluies régulières stoppent la dormance d'été des prairies, ce qui n'est pas systématique, celles-ci risque de la jouer en mode paillasson.
Selon les exploitations les stocks de fourrage seront plus ou moins importants. Les prairies permanentes ayant beaucoup plus besoin de précipations régulières que les artificielles.
Fait assez surprenant, la pluie n'a apportée aucune rémission aux maïs. Ils avaient soufferts des grosses chaleurs les jours derniers et les feuilles des étages inférieures jaunissaient mais assez bizarrement, malgré une nuit bien arrosée, le jeudi matin c'est tout le haut des plantes qui a séché en quelques heures.
Sur la commune, il semblerait que même ceux qui ont été semé tardivement ont des épis bien fournis avec des grains au stade pâteux. Ils devraient finir de murir en quelques semaines.
Par contre pour remplir les nappes phréatiques il faudra beaucoup plus que quelques averses amenant deux à trois cm d'eau qui à chaque fois s'évaporent ensuite en quelques heures. La préfecture vient d'ailleurs de reporter pour un mois les mesures de restriction d'eau.
Pour beaucoup d'arbres de nos forêt, les pluies ne serviront plus à rien. Comme chaque fois maintenant que survient une période de sécheresse, un nombre de plus en plus grand va mourir. Beaucoup d'entre eux, après avoir affiché au mois de juillet les signes d'une bonne santé, voyaient quelques temps après leur feuillage jaunir et présenter tous les syndromes d'un automne qui s'installe avec un grand mois d'avance.
Ce sera autant de réserves qu'ils ne pourront faire et des risques accrus de ne pouvoir résister à des gelées sévères ou à une nouvelle sécheresse. À Mandray, petite commune de 630 habitants entre Saint-Dié-des-Vosges et Gérardmer, le maire, Emmanuel Laurent, est inquiet à propos de la forêt, source de revenus importante pour le village. Les sapins sèchent. A Les Voivres ce sont les feuillus qui souffrent. Il se demande par quelles essences il faudrait les remplacer.
Encore une fois pour des espèces comme le hêtre ou le chêne qui mettent 150 ans pour pousser la bataille n'est elle pas perdue d'avance ?
Au Royaume-Uni le saule est largement cultivé afin de produire du biocombustible pour les véhicules à moteurs, et pour les systèmes de chauffage et l’industrie. Peut-être faudra t'il à l'avenir trouver des procédés qui permettront de remplacer le hêtre d'Europe non par des variétés turques mais par des arbustes à croissance rapide ?
(extrait)
...Lorsque dans le désert la cavale sauvage,
Après trois jours de marche, attend un jour d'orage
Pour boire l'eau du ciel sur ses palmiers poudreux,
Le soleil est de plomb, les palmiers en silence
Sous leur ciel embrasé penchent leurs longs cheveux ;
Elle cherche son puits dans le désert immense,
Le soleil l'a séché ; sur le rocher brûlant,
Les lions hérissés dorment en grommelant.
Elle se sent fléchir ; ses narines qui saignent
S'enfoncent dans le sable, et le sable altéré
Vient boire avidement son sang décoloré.
Alors elle se couche, et ses grands yeux s'éteignent,
Et le pâle désert roule sur son enfant
Les flots silencieux de son linceul mouvant.
Elle ne savait pas, lorsque les caravanes
Avec leurs chameliers passaient sous les platanes,
Qu'elle n'avait qu'à suivre et qu'à baisser le front,
Pour trouver à Bagdad de fraîches écuries,
Des râteliers dorés, des luzernes fleuries,
Et des puits dont le ciel n'a jamais vu le fond.
Si Dieu nous a tirés tous de la même fange,
Certe, il a dû pétrir dans une argile étrange
Et sécher aux rayons d'un soleil irrité
Cet être, quel qu'il soit, ou l'aigle, ou l'hirondelle,
Qui ne saurait plier ni son cou ni son aile,
Et qui n'a pour tout bien qu'un mot : la liberté. [...]
Alfred de Musset
Les bois à croissance rapide: le bambou et le saule
Antipollution était intéressé à avoir quelques articles sur le bois. J'ai donc profité de ma journée de congé et de repos pour faire une petite recherche, histoire d'accroître mes connaissa...
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