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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici

De gauche à droite, Jean-Pierre Brignon, Michel Houillon adjoint, Francis Brignon, Marie Lacercat adjointe.

De gauche à droite, Jean-Pierre Brignon, Michel Houillon adjoint, Francis Brignon, Marie Lacercat adjointe.

Une centaine de personnes de l'association France Alzheimer 88, malades, aidants et bénévoles, s'étaient retrouvés à l'Abridici pour le pique annuel dont Gabriel Brignon fut à l'initiative il y a quelques années. Il est décédé vendredi 7 avril dans la maison de son fils chez qui il était en séjour, à Florensac dans l'Hérault. Ses deux fils, Jean-Pierre et Francis ont répondu chaleureusement à l'invitation de l'association. Anne-Marie Hermann la présidente les en remercie.

Elle ne risque pas d'oublier Gabriel :

"-C'était un amour, gentil, serviable, il s'impliquait beaucoup dans le bénévolat et participait activement aux activités de l'association qu'il avait rejointe avec sa femme Ginette parmi les tout premiers. Il faisait parti du Conseil d'Administration. C'est lui qui évoqua la possibilité d'organiser un pique-nique sous l'Abridici et il se proposa pour en gérer l'intendance."

L'association a été créée en 2001. Dès 2004, un espace convivial fut mis en place. Il permit de recevoir les patients et les aidants pour faire du lien social. Son siège social est à Epinal. Elle comporte plusieurs antennes : Remiremont, Saint-Dié, Gérarmer, Le Thillot, Le Val d'Ajol, Vittel. Des membres de la plupart de celles-ci étaient venues à ce pique-nique.

Elle n'embauche pas de professionnels. Ce sont uniquement des bénévoles qui participent aux activités avec les malades et les aidants. D'ailleurs il ne faudrait peut-être pas parler de malades. Pour la présidente il faut les considérer comme des personnes normales qui doivent être placées dans une situation de vie courante.

A droite, Anne-Marie Hermann, présidente de France Alzheimer 88

A droite, Anne-Marie Hermann, présidente de France Alzheimer 88

Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
Pique-nique annuel de France Alzheimer 88 à l'Abbridici
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J
En 2007, alors Secrétaire d'une Association patriotique comptant quelques membres atteints de la maladie - car il faut bien l'appeler ainsi - j'ai eu l'opportunité d’organiser une séance d'information consacrée à ce drame.<br /> Je dois dire que Presse, autorités civiles, intervenantes, ont été immédiatement partantes pour nous appuyer dans ce projet monté rapidement et abouti avec " bonheur", si je puis dire, puisque les participants n'ont pas hésité à hausser leur générosité au niveau de l'intérêt présenté par cette réunion. Je me dois d'ajouter qu’en 2001, nous avions déjà contribué à soutenir "Alzheimer Sarthe".<br /> Alzheimer : comprendre et faire face. Quelles solutions d'accueil (de jour) et d'hébergement (temporaire, définitif) dans le secteur ? Tels étaient, entres autres, les sujets abordés.<br /> Au total, des efforts louables, une approche différente de la maladie (« Longtemps considérée, à tort, comme une démence profonde, ce n'est heureusement plus une honte que d'en être atteint » a-t-on pu entendre), de nouveaux médicaments espérés d'ici à 3 ans, un décret de "grande cause nationale", une "Journée mondiale", un plan Alzheimer orienté vers des efforts de recherche, une détection plus précoce et une amélioration de la prise en charge tant des patients que des aidants.<br /> Bref, des perspectives séduisantes, malheureusement aussitôt suivies de la question qui tue : en aurons-nous les moyens ?<br /> Avec, à l'époque déjà, 850 000 patients, Alzheimer fait peur. Faut-il alors dire la vérité à des malades qui vont forcément se renfermer ? A nous de leur faire comprendre qu'ils ne seront pas seuls. Les proches se poseront de nombreuses questions mais ils devront s'adapter. « Une personne malade, c'est toute une famille qui a besoin d'aide... Une famille sur deux sera touchée » disait le Président de France Alzheimer Sarthe. « Vivre avec une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, est un défi. Il faut apprendre à gérer la maladie et aussi tous les autres problèmes qui surgissent. Mais surtout, il ne faut jamais s'isoler » pouvait-on lire aussi dans le journal "Le Maine libre".<br /> Au final, une séance "percutante", étayée d'un témoignage édifiant et extrêmement poignant d'une intervenante concernant l’accompagnement jusqu'à la fin de vie, laissant quelques (trop rares) perspectives encourageantes concernant cette maladie invalidante dont on ne peut, hélas, guérir et au traitement encore bien trop balbutiant et excessivement coûteux.<br /> C'était en 2007... En dépit de quelques avancées obtenues dans la façon de soulager les familles, j'ai le sentiment qu'il n'existe toujours pas même le soupçon d'une thérapeutique efficace et que le combat face à cette MALADIE (ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les professionnels) reste désespérément inégal.
Répondre
L
Les associations ont aussi pour but de permettre aux aidants de souffler un peu.