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LES VOIVRES 88240

Quand le Val de Vôge a décidé qu'il ne voulait pas mourir

Devoir de mémoire

Souvenirs du 2ème Cst  Farard

Souvenirs du 2ème Cst Farard

 Jean Noël a contacté la mairie de Les Voivres. Il aimerait qu'une commémoration des combats qui se sont déroulés à Les Voivres en 1940 soit organisée.

Il remercie toute personne qui pourrait apporter un témoignage sur ces journées.

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J
Merci pour cette relance.<br /> En effet, cette journée du 18 juin 1940 a été rude pour la 10ème Batterie du 11ème RACLH dont 7 à 8 de ses hommes ont sacrifié leur vie pour tenter de ralentir les éléments de la 6ème Panzer de von Esebeck.<br /> Il serait juste que ces soldats soient honorés par le village où ils ont été "tués à l'ennemi" et que l'on en sache un peu plus sur ces événements sauvant une parcelle de l'honneur des Armées françaises et s’inscrivant en faux - il est bon de pouvoir le rappeler - contre le sentiment de débâcle générale.
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L
Impossible de l'affirmer mais en réfléchissant sur la date, ce devait être le 18 juin. Mon grand père à l'arrivée des allemands a quitté sa batterie de DCA au Clerjus, tout comme Mr Feldberg d'ailleurs, et est revenu chez lui aussitôt. Il n'était pas encore arrivé à la maison quand il a fallu donné des soins au blessé.
J
Difficile à dire. Il faudrait, au minimum, savoir si l’événement (réel, puisque relaté par une personne éminemment digne de foi mais corroboré par aucun autre témoignage) s’est bien passé le 18 juin. <br /> De nombreux combattants "grenouillaient" dans le secteur et, côté ennemi, le Kampfgruppe Esebeck s’était déployé « de façon à élargir son couloir de progression ». Il serait tout à fait plausible que l’un d’entre eux, s’esquivant, ignoré – ou plutôt non débusqué - par les Allemands dans leur "marche en avant", blessé et isolé, ait pu se réfugier vers le Chaudiron ou y être confié par des personnels se repliant sur Épinal.<br /> Il semble, en effet, acquis que pour les acteurs français de ce drame, certains ont échappé à la capture, ce pourrait donc être l’un d’eux. Pour les autres, tombés aux mains des Allemands, les blessés furent emmenés, a priori, à Épinal et les prisonniers ont dû rejoindre de force Bains-les-Bains.<br /> <br /> Aucun témoignage ne parle des victimes allemandes.
L
Auriez vous une idée sur ce soldat qui a été blessé au Chaudiron et pour lequel les Bastien ont envoyé en vain mon père chercher le docteur Henri de Bains les Bains. Un isolé ?